Suite au message : Le massacre des tout-petits - Père Melvin - Mardi 28 décembre 2010
Réflexions faites à la lecture de l’article sus cité.
Jérémie prophétise vers 701 avant Jésus-Christ : Il y a de quoi réfléchir quand on voit notre comportement actuel face aux prophéties données par les prophètes de notre temps quand nous estimons qu’elles tardent à se réaliser.
C’est à se demander si inconsciemment nous ne sommes pas à espérer l’hécatombe pour avoir de quoi nous plaindre après !
Probablement qu’avec nous Jonas n’aurait pas vu la repentance de Ninive.
Dieu nous dit que nos prières peuvent amoindrir ou retarder ce que nous méritons largement qui ne provient somme toute que des conséquences de nos choix.
Mais c’est lorsque nous prions peut être le moins que nous invectivons le plus, sans aucun respect, les prophètes les traitant de toutes sortes de noms.
Les prophéties qui nous concernent sont dans le Livre depuis plus de 2000 ans et tout en ayant le comportement sus décrit, nous refusons de considérer que c’est bien de notre génération dont il s’agit et que nous allons devoir y faire face. Nous eussions mieux préféré le léguer aux générations postérieures, à plus de 100 à 200 ans en arrière. Nous sommes si généreux que nous préférons ne pas imaginer quelle serait alors leur vie, vu l’héritage que nous leur avons constitué sur tous les plans.
Nos sociétés sont pires que Sodome et Gomorrhe et nous feignons de ne point le savoir. Il va falloir mettre le pied dans le plat me semble t’il, et nous le ferons si Dieu nous prête le temps requis pour, afin que nous acceptions d’enlever les lunettes du monde qui faussent notre vue au point de ne plus être en mesure d’appeler un chat : chat et non à vouloir le considérer comme un envoyé de Dieu !
Sous couvert de tolérance, nous acceptons n’importe quelle perversion d’avoir pignon sur rue et lui permettons de s’imposer à nous quand rendue norme légale, nous ne pouvons plus rien faire. Mais à voter sans tenir compte des déviances en tous genres affichées, en toute fierté, par certains postulants que pouvons nous espérer d’autre !!!
La Bible nous dit si ton œil est une occasion de pécher arrache le !
Nous quand un quidam fait l’apologie de ses perversions nous nous dépêchons de voter pour lui, peut être qu’ainsi nous espérons qu’il sera plus conciliant avec nos propres déviances. Le problème c’est qu’en règle générale un élu devient amnésique sitôt en place et ne sert, non pas les intérêt communs, mais les siens et ceux de sa famille de chair et/ou de pensée…et cela a souvent rapport avec ce que cette personne est et donc avec ses perversions dont elle est fière incluses !…Après nous pleurons sur notre triste sort. Il faudrait mieux se demander ce que nous voulons.
Nous refusons la Croix, mais prétendons avoir accès au Royaume. Celui de Dieu passe par le Christ qui est le Chemin et nous a indiqué qu’il faille passer par la Croix, donc accepter de mourir à nous même en acceptant de crucifier notre chair. D’autant si cette dernière tend à nous mener au royaume de l’obscure qui lui attise nos appétits en tout genre. Il nous aide à trouver toutes sortes de justificatifs nous amenant même à concevoir que le péché n’en est pas un et ne peut nous mener à enfer puisqu’il n’existe pas ou parce que Dieu est tellement Bon (et aussi Juste, Parfait, Saint ….et tous Ses autres Attributs que nous feignons d’ignorer) qu’il nous acceptera sans que nous reconnaissions notre état de pécheur, que nous Lui en demandions Pardon ET LE CORROLAIRE QUI VA AVEC : Accepter SON SALUT : DONC VOULOIR DIRE NON AU PÉCHÉ !!! VA ET NE PÈCHE PLUS !
En ce qui concerne le massacre des Saints Innocents nous avons de quoi instruire Hérode avec nos avortements légalisés et nos discours sociaux pour les justifier. Du temps d’Hérode, le désir était de protéger les enfants des soldats, à notre époques nous y contribuons tous quelque soit le niveau de notre degré participatif car nous sommes électeurs !
J' ai porté mon choix sur cet image en raison du gestuel et du regard de cette femme située en premier plan qui en disent long et de l'attitude protectrice de celle qui dévale l'escalier. Je m'interroge fort sur notre agir si cela se passait de nos jours, et rien ne nous dit que nous ne devrons pas affronter des situations similaires. Y sommes nous prêts ? Ne vivons pas ces évènements passés avec trop de recul au point de les banaliser sans nous dire que cela s'est passé dans des sociétés humaines qui, technologie mise à part, ne sont pas si éloignées de ce que nous sommes et même c'est parfois à se demander si nous ne les surpassons du point de vue de la barbarie et de l'indifférence à l'autre !
C'est Rachel qui pleure ses enfants,
elle ne veut pas être consolée, car ils sont morts »
(Évangile de saint Matthieu 2, 18).