Témoignage de madame Gloria POLO -2-

Publié le par monSeigneur et monDieu

Je dis : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même ». J’entendis alors : Très bien, les as-tu aimés ? Je répondis : « Oui, je les ai aimés, je les ai aimés, je les ai aimés ! » Et  il me fut répondu : ‘Non : Tu n’as pas aimé le Seigneur ton Dieu par-dessus tout, et encore moins ton prochain comme toi-même. Tu t'es créée un dieu que tu ajustais à ta vie et tu t’en servais seulement en cas de besoin désespéré.

  

TÉMOIGNAGE DE MADAME GLORIA POLO - 2

 

En voilà un coup manqué de ma part ! Je savais qu’il y avait dix commandements, un point c’est tout. Que faire ? Maman me parlait toujours du premier commandement d’amour. Je n’avais qu’à répéter ce qu’elle me disait. Je pensais pouvoir improviser et masquer ainsi mon ignorance des autres (commandements). Je croyais pouvoir m’en tirer, comme sur terre où je trouvais toujours une bonne excuse ; et je me justifiais en me défendant pour masquer mon ignorance. Je dis :

 

          « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même ». J’entendis alors : Très bien, les as-tu aimés ? Je répondis : « Oui, je les ai aimés, je les ai aimés, je les ai aimés ! » Et  il me fut répondu : « Non : Tu n’as pas aimé le Seigneur ton Dieu par-dessus tout, et encore moins ton prochain comme toi-même. Tu t'es créée un dieu que tu ajustais à ta vie et tu t’en servais seulement en cas de besoin désespéré. Tu te prosternais devant lui lorsque tu étais pauvre, quand ta famille était humble et que tu voulais aller à l’université. À ces moments-là tu priais souvent et tu t’agenouillais pendant de longues heures pour supplier ton dieu de te sortir de la misère ; pour qu’il t’accorde le diplôme qui te permettrait de devenir quelqu’un. Chaque fois que tu avais besoin d’argent, tu récitais le chapelet. Voilà quelle était ta relation avec le Seigneur ».

Oui, je dois reconnaître que je prenais chapelet et j’attendais de l’argent en retour, telle était ma relation avec le Seigneur. Il me fut donné de voir qu’aussitôt le diplôme en poche et la notoriété obtenue, je n’ai pas eu le moindre sentiment d’amour envers le Seigneur. Être reconnaissante : non, jamais ! Lorsque j’ouvrais les yeux le matin, je n’avais jamais un merci pour le jour nouveau que le Seigneur me donnait à vivre, je ne le remerciais jamais pour ma santé, pour la vie de mes enfants, pour le toit qu’il m’avait donné. C’était l’ingratitude la plus totale. Je n’avais pas de compassion pour les nécessiteux !

En fait, tu plaçais le Seigneur si bas que tu avais plus confiance dans les augures de Mercure et Vénus. Tu étais aveuglée par l’astrologie, clamant que les étoiles dirigeaient ta vie ! Tu vagabondais vers toutes les doctrines du monde. Tu croyais que tu allais mourir pour renaître encore ! Et tu as oublié la miséricorde. Tu as oublié que tu as été rachetée par le Sang de Dieu ! Je fus mise à l’épreuve avec les dix commandements. Il me fut montré que je prétendais aimer Dieu avec mes mots, mais qu’en réalité c’était Satan que j’aimais.

Ainsi, un jour, une femme était entrée dans mon cabinet dentaire pour m’offrir ses services de magie, et je lui avais dit : « je n’y crois pas, mais laissez ces porte-bonheur ici au cas où çà marcherait ». J’avais remisé dans un coin, un fer à cheval et un cactus, censés éloigner les mauvaises énergies. Comme tout cela était honteux ! Ce fut un examen de ma vie à partir des dix commandements. Il me fut montré quel avait été mon comportement vis-à-vis de mon prochain. Il m’a été donné de voir comment je prétendais aimer Dieu alors même que j’avais l’habitude de critiquer tout le monde, de pointer mon doigt sur chacun, moi la très sainte Gloria ! Il me fut montré aussi combien j’étais envieuse et ingrate !

          Je n’avais jamais éprouvé de reconnaissance envers mes parents qui m’avaient donné leur amour et avaient fait tant de sacrifices pour m’éduquer et m’envoyer à l’université. Dès l’obtention de mon diplôme, eux aussi devinrent inférieurs à moi ; j’avais même honte de ma mère en raison de sa pauvreté, de sa simplicité et de son humilité.

          En ce qui concerne mon comportement en tant qu’épouse, il me fut montré que je me plaignais tout le temps, du matin au soir. Si mon mari disait « bonjour », je répliquais : « Pourquoi ce jour serait-il bon alors qu’il pleut dehors ! ». Je me plaignais aussi continuellement de mes enfants. Il me fut montré que je n’avais jamais aimé ni eu compassion pour mes frères et sœurs de la terre. Et le Seigneur me dit : « Tu n’as jamais eu de considération pour les malades dans leur solitude, tu ne leur as jamais tenu compagnie. Tu n’as pas eu compassion des enfants orphelins, de tous ces enfants malheureux ». J’avais un cœur de pierre dans une coquille de noix. Sur cette épreuve des dix commandements, je n’avais pas une demi réponse correcte

C'était terrible, dévastateur ! J’étais totalement bouleversée. Et je me disais : Au moins on ne pourra pas me blâmer d’avoir tué quelqu’un !

Par exemple, j’achetais des provisions pour les nécessiteux ; ce n’était pas par amour, mais plutôt pour paraître généreuse, et pour le plaisir que j’avais à manipuler ceux qui étaient dans le besoin. Je leur disais « Prenez ces provisions et allez à ma place à la réunion des parents et des professeurs parce que je n’ai pas le temps d’y assister ». En outre, j’aimais être entourée de personnes qui m’encensaient. Je m’étais faite une certaine image de moi-même.

Ton Dieu c'était l'argent, m'a-t-il été dit. Tu as été condamnée à cause de l’argent : C’est pour cette raison que tu as sombré dans l’abîme et que tu t’es éloignée de ton Seigneur. Nous avions été effectivement riches, mais à la fin nous étions devenus insolvables, sans le sou et criblés de dettes. Pour toute réponse, je criais : « Quel argent ? Sur terre, nous avons laissé beaucoup de dettes » ! le mensonge était un excellent moyen d’éviter les sévères punitions de Maman. Je commençais main dans la main avec le père du mensonge (Satan) et je devins menteuse. Mes péchés augmentaient comme mes mensonges. J’avais remarqué combien Maman respectait le Seigneur et Son Nom Très Saint ; je vis là une arme pour moi et je me mis à blasphémer par Son Nom. Je disais : « Maman, je jure sur Dieu que… ». Et ainsi, j’évitais les punitions. Imaginez mes mensonges, impliquant le Nom Très Saint du Seigneur...  

          Lorsqu’on en vint au second commandement, je vis avec tristesse que dans mon enfance, j’avais vite compris que

Et remarquez, frères et sœurs que les paroles ne sont jamais vaines car, lorsque ma mère ne me croyait pas, j’avais pris l’habitude de lui dire « Maman, si je mens, que l’éclair me frappe ici et maintenant ». Si les mots se sont envolés avec le temps, il se trouve que la foudre m’a bel et bien frappée, elle m’a carbonisée, et c’est grâce à la Miséricorde Divine que je suis ici maintenant.

Il me fut montré comment, moi qui me disais catholique, je ne respectais aucune de mes promesses et combien j’utilisais futilement le Nom de Dieu.

Je fus surprise de voir qu’en la présence du Seigneur,  toutes ces horribles créatures qui m’entouraient, se prosternaient en adoration. Je vis la Vierge Marie aux pieds du Seigneur qui priait et intercédait pour moi.  

          En ce qui concerne le respect du Jour du Seigneur, j’étais pitoyable et j’en éprouvais une douleur intense. La voix me disait que le dimanche, je passais quatre ou cinq heures à m’occuper de mon corps ; je n’avais pas même dix minutes d’action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur. Si je commençais un chapelet, je me disais : « Je peux le faire pendant la publicité, avant le feuilleton ». Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je ne voulais pas assister à la messe, je disais à maman : « Dieu est partout, pourquoi devrais-je y aller ? »... La voix me rappela également que Dieu veillait sur moi nuit et jour, et qu'en retour, moi je ne le priais pas du tout ; et le Dimanche je ne le remerciais pas et je ne lui manifestais pas ma gratitude ou mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j’en étais esclave et j’oubliais totalement que j’avais une âme et que je devais l’alimenter. Mais jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui lit la Parole de Dieu devient fou.  

          En ce qui concerne les Sacrements, j’avais tout faux. Je disais que je n’irai jamais me confesser, car ces vieux messieurs étaient pires que moi. Le diable me détournait de la confession, et c’est ainsi qu’il empêchait mon âme d’être propre et de guérir. La blanche pureté de mon âme en payait le prix chaque fois que je péchais. Satan y laissait sa marque : une marque obscure. Excepté pour ma première communion, je n’ai jamais fait une bonne confession. À partir de là, je n’ai jamais reçu Notre Seigneur dignement. Le manque de cohérence de ma vie avait atteint un tel degré que je blasphémais : « La Sainte Eucharistie ? Peut-on imaginer Dieu vivant dans un morceau de pain ? » Voilà à quoi en était réduite ma relation avec Dieu. Je n’ai jamais nourri mon âme et pis encore je critiquais les prêtres constamment. Vous auriez du voir combien je m’y appliquais ! Depuis ma plus tendre enfance, mon père avait l’habitude de dire que ces gens-là étaient encore plus coureurs que les laïcs. Et le Seigneur me dit : « Qui es-tu pour juger ainsi mes oints ? Ce sont des hommes, et la sainteté d’un prêtre est soutenue par sa communauté qui prie pour lui, qui l’aime et le seconde. Lorsqu’un prêtre commet une faute, c’est sa communauté qui en est redevable, mais pas lui ». À un certain moment de ma vie, j’ai accusé un prêtre d’homosexualité et la communauté en fut informée. Vous ne pouvez imaginer le mal que j’ai fait !   Je me plaignais car ils ne pouvaient m’offrir bien des choses dont disposaient mes camarades. J’ai été ingrate envers eux pour tout ce qu’ils ont fait pour moi et j’en étais même arrivée au point où je disais que je ne connaissais pas ma mère parce qu’elle n’était pas à mon niveau. Le Seigneur me montra combien j’aurais pourtant pu observer ce commandement. En effet j’avais payé les factures du médecin et du pharmacien lorsque mes parents étaient tombés malades, mais comme j’analysais tout en fonction de l’argent, j’en profitais alors pour les manipuler et j’en étais arrivée à les écraser.

          En ce qui concerne le 4ème commandement, « Tu honoreras ton père et ta mère » comme je vous t’ai dit, le Seigneur me fit voir mon ingratitude vis-à-vis de mes parents.

J’eus mal de voir mon père pleurer tristement, car bien qu’il fût un bon père qui m’avait appris à travailler durement et à entreprendre, il avait oublié un détail important que j’avais une âme et, que par son mauvais exemple, ma vie avait commencé à basculer. Il fumait, buvait et courait les femmes à tel point qu’un jour je suggérais à maman de quitter son mari : « Tu ne devrais pas continuer plus longtemps avec un homme comme celui-là. Sois digne, fais-lui voir que tu vaux quelque chose ». Et Maman de répondre : « Non ma chérie, j’ai mal mais je me sacrifie car j’ai sept enfants et parce qu’en fin de journée, ton papa montre qu’il est un bon père ; je ne pourrais pas m’en aller et vous séparer de votre père ; de plus, si je partais, qui prierait pour son salut ? Je suis la seule à pouvoir le faire, car toutes ces peines et blessures qu’il m’inflige, je les unis aux souffrances du Christ sur la Croix. Chaque jour je dis au Seigneur Ma douleur n’est rien en comparaison de votre Croix, aussi, je vous en prie, sauvez mon mari et mes enfants ». Pour ma part, je ne parvenais pas à comprendre cela et je devins rebelle, je commençais à prendre la défense des femmes, à encourager l’avortement, la cohabitation et le divorce.  

          Quand l’on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’avais été en commettant le plus horrible des crimes : l’avortement. De plus, j’avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou pas. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. J’avais également prodigué de mauvais conseils à des fillettes dont trois d’entre elles étaient mes nièces, en leur parlant de la séduction, de la mode, en leur conseillant de profiter de leur corps, et en leur disant qu’elles devaient utiliser la contraception. C’était une sorte de corruption de mineures qui aggravait l’horrible péché de l’avortement.

  

Chaque fois que le sang d’un bébé est versé, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l’œuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s’éclaire de la lumière de l’âme. Pendant l’avortement, l’âme gémit et crie de douleurs, et l’on entend un cri au Ciel car il est ébranlé. Ce cri résonne également en enfer, mais c’est un cri de joie. Combien de bébés sont tués chaque jour ! C’est une victoire pour l’Enfer. Le prix de ce sang innocent libère chaque fois un démon de plus. Moi, j’ai trempé dans ce sang et mon âme devint totalement enténébrée. À la suite de ces avortements, j’avais perdu la conscience du péché. Pour moi, tout était O.K. Et que dire de tous ces bébés à qui j’avais refusé la vie à cause du stérilet que j’utilisais ! Il n’est pas étonnant que j’aie toujours été amère, frustrée, dépressive. Et je sombrais encore plus dans l’abîme. Comment pouvais-je affirmer que je n’avais jamais tué !

Et toutes les personnes que j’ai méprisées, haïes, que je n’ai pas aimées ! Là aussi j’ai été une tueuse parce qu’on ne meurt pas seulement d’une balle de révolver. On peut également tuer en haïssant, en commettant des actes de méchancetés, en enviant et en jalousant.   

          Pour ce qui est du 6ème commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais il me fut donné de voir qu’à chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je portais des pantalons léopards, j’incitais les hommes à l’impureté et je les conduisais au péché. De plus, je conseillais aux femmes trompées d’être infidèles à leur mari, je prêchais contre le pardon et j’encourageais le divorce. Je réalisais alors que les péchés de la chair sont affreux et condamnables, même si le monde actuel trouve acceptable que l’on se conduise comme des animaux.

Il était particulièrement douloureux de voir combien les péchés d’adultère de mon père avaient blessé ses enfants. Mes trois frères devinrent des copies conformes de leur père, coureurs et buveurs, inconscients du tort qu’ils faisaient à leurs enfants. Voilà pourquoi mon père pleurait avec tant de chagrin en constatant que le mauvais exemple qu’il avait donné s’était répercuté sur tous ses enfants.

Publié dans Témoignages

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