Montée vers Pâques : Carême 2015 - PAS N°5

Publié le par monSeigneur et monDieu

Montée vers Pâques : Carême 2015 - PAS N°5

- Lundi 23 Février


En espérant que chacun a utilisé à bon escient ce temps mis à notre disposition pour nous laisser interpeller et nous amener à chercher les réponses aux interrogations d'avant notre arrêt ; nous reprenons, toujours à la suite de notre Seigneur, notre marche en avant.

 

 
Notre but durant ce cheminement de Carême n'étant pas de répondre à ces questions qui cependant sont importantes, d'où l'utilité de le faire chacun individuellement, mais de nous aider à comprendre que nous faisons fausse route si nous nous détournons de ce que nous a dit par le passé et que nous répète aussi de nos jours le seigneur par l'entremise de Ses prophètes  et dans notre cœur à chacun, pourvu que nous fassions silence pour L'écouter.

« Revenez vers Moi », nous supplie le Seigneur ...
Notre Dieu est un Dieu d'Amour qui nous invite à aimer celui qui nous persécute, car en chacun de nous il y a une part de divin : Dieu nous a créé à Son Image et à Sa ressemblance. Aussi si tu veux savoir à quoi Dieu ressemble, regarde ton pire ennemi en sachant que ce que tu vois de lui est faussé par ce que ton regard, dont l'ennemi est devenu maître à ton insu, te permet de voir et qu'il en est de même pour ton ennemi. Chacun de nous est grugé par le même vigneron homicide qui n'est que désamour, haine de soi, haine de l'autre, qui nous manipule, comme des pantins, pour nous faire croire à chacun qu'il est meilleur que l'autre. Il ne désire qu'une chose nous dresser les uns contre les autres et déjà créer l'enfer sur la Terre en attendant de « voler » à Dieu nos âmes en nous amenant, à cause de notre aveuglement spirituel et de nos convoitises et de notre concupiscence, à le suivre déjà ici sur la terre et plus tard, à notre fin dernière, à faire le choix d'aller pour l'éternité vivre dans son enfer. 
Pour y parvenir, il tente de nous faire croire que l'enfer n'existe pas, alors qu'il existe bien, c'est son royaume et lui-même n'éprouve pas le désir d'y rester, mais contrairement à nous il n'a pas d'autre choix et y sera précipité quand viendra le temps décidé par Dieu qui Seul est le Créateur et Souverain Maître.
Nous, par contre, avons le choix de vivre notre éternité [ce mot veut dire sans fin, sans cesse, pour toujours, sans espoir de s'en aller si nous avons fait le mauvais choix de l'ennemi] avec Dieu dans son Royaume, ou en enfer avec petit « s ». Et sachons bien qu'une fois là, lui n'ayant plus besoin de nous illusionner, il va montrer sans fard sa haine envers nous. Haine décuplée par le fait qu'il nous fera payer de l'avoir choisi, alors que nous avions cet avantage sur lui de pouvoir hériter en qualité de fils et filles adoptifs du Très Haut, de l'Héritage que Jésus par Son Incarnation, Sa vie terrestre, Son obéissance absolue au Père, Sa Passion, Sa Mort ignominieuse, Sa Résurrection nous a gagné et légué à condition que nous le voulions et que nous L'acceptions comme notre Seul Vrai Seigneur, Sauveur et Rédempteur. 
  
Mercredi dernier, même si les cendres ont été imposées sur le front ou la tête, sièges de l’intelligence et de la pensée, c’est aussi notre cœur qui est visé. Les paroles que le célébrant prononce, invitent chaque croyant à se rappeler sa fragilité, à s’interroger sur sa destinée, à se convertir, c’est-à-dire à remettre sa vie en conformité avec l’Évangile. 
C’est tout l’enjeu du Carême. 
C’est ce que nous rappelle la première lecture du mercredi des Cendres (Joël 2, 13) : « Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. ». Pour sa part saint Paul, invite le croyant, « au nom du Christ, […], à se laisser réconcilier avec Dieu, à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu ».
Le psaume 50 exprime la démarche pénitentielle qui va marquer tout le carême.
Tout d’abord, il révèle l’attitude de Dieu : « ton amour », « ta grande miséricorde »… puis l’attitude de l’homme : « je connais mon péché », « ma faute », « mon offense ». On peut noter ensuite les demandes exprimées par la prière du pécheur : « efface mon péché », « lave-moi », « purifie-moi », « crée en moi », « renouvelle et raffermis », « ne me chasse pas », « ne reprends pas », « rends-moi », « ouvre mes lèvres ». Enfin, le pardon et la miséricorde de Dieu ouvrent un avenir : « ma bouche publiera ta louange » (verset 17). Puisque selon la prière que nous avons entendu ce mercredi 18 février pour la bénédiction des cendres, « Seigneur notre Dieu, toi qui ne veux pas la mort du pécheur mais sa conversion, dans ta bonté, exauce notre prière ; bénis les cendres dont nous serons marqués, nous qui venons de la terre et devons retourner à la terre. En nous appliquant à observer le Carême, puissions-nous obtenir le pardon de nos péchés ... », il s’agit bien de :  « vivre de la vie nouvelle à l’image de ton Fils ressuscité ».
Oui, Dieu veut notre conversion, il n’a qu’un désir : que nous nous détournions de tout mal pour vivre dans sa lumière. Car nous avons été créés pour lui, pour être divinisés dans le Christ. Mais nous sommes faibles, réticents devant ce beau projet de Dieu. Nous venons de la terre, selon le récit de la Genèse, le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol et insuffla dans ses narines le souffle de vie.
En recevant les cendres sur notre front, nous reconnaissons que sans Dieu nous sommes comme morts ! Lui seul peut nous faire vivre. Éternellement. Mais aussi dès maintenant, dès aujourd’hui ….
Et en gage de conversion, nous allons offrir au Seigneur une attention particulière qui nous rappellera au long des quarante jours le chemin sur lequel nous avons librement choisi de nous engager. La halte du jour nous permettra donc d'y réfléchir ... 
Si certains ont des suggestions, il suffit de les formuler, car rien n'est d'avance établi et le Seigneur parle en chacun de nous.

 

 

Du blog : Il semble avoir un important pb de résau ou bien c'est mon PC, aussi j'arrête de miser sur la mise en page, on verra par la suite.

J'espère que l'immobilise auquel je fais face va s'estomper...

 

Publié dans 40 jours--->Pâque

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