N-Seigneur Via Sœur Beghe (La Sainte Eglise) : Le faux prophète - Samedi 8 Janvier 2022

Publié le par monSeigneur et monDieu

Le faux prophète

 

Reprenons le texte de l’Apocalypse et regardons la suite. Nous avons vu que le Dragon a transmis son pouvoir à la Bête et plus loin « qu’une autre Bête surgit, portant deux cornes comme un agneau mais parlant comme un dragon. Au service de la première Bête, elle en établit partout l’empire (Ap 13, 11-12). Qu’est l’agneau ? Il n’y en a qu’un seul, c’est l’Agneau immolé, Jésus-Christ, Sauveur et Oint du Seigneur. Qui est le dragon ? C’est le démon qui a pris la terre en charge. Ainsi donc cette autre Bête paraît être un agneau mais parle sous l’influence du mal.

Et plus loin, chapitre 16, verset 13, cette autre Bête est nommée différemment, elle est nommée le faux prophète, donc un homme que l’on croit prophète mais qui ne l’est pas. Qu’est-ce qu’un prophète ? C’est une personne qui prédit l’avenir mais c’est aussi l’interprète de Dieu. Or Dieu, Jésus-Christ, a institué Pierre et ses successeurs pour être Son Vicaire sur la terre, en d’autres mots Son interprète auprès des hommes.

Mes enfants, reprenons l’histoire récente de l’Église : en 1950, le pape Pie XII proclama le dogme de l’Assomption de la très sainte Vierge Marie ; il meurt en 1958. En 1960, le nouveau pape aurait dû faire connaître au monde le 3e secret de Fatima ; il ne l’a pas fait. Le 25 décembre 1961, par la bulle Humanae Salutis, le pape Jean XXIII convoqua le concile Vatican II qui se réunit entre 1962 et 1965. Il est de notoriété publique que ce concile bouleversa la Sainte Église catholique allant jusqu’à changer la mentalité catholique. En effet, il s’agissait d’aller vers le monde et « d’aplanir la voie menant à l’unité du genre humain » (Jean XXIII, 11.10.1962). La religion catholique fut mise à égalité avec les autres religions, elle n’enseigna plus mais se mit à dialoguer, elle introduisit en 1969 une nouvelle messe[1], elle introduisit un esprit protestant en son sein, elle permit à des pasteurs protestants de prendre part à des messes concélébrées. Elle permit la communion dans la main des fidèles et sa distribution par des laïcs ; elle changea le calendrier liturgique en l’allégeant et supprima notamment la dévotion du samedi à la très sainte Vierge Marie au profit de la messe anticipée du dimanche, ce qui contribua à désacraliser le dimanche ; elle réduisit la pénitence des 40 jours de carême à 2 jours seulement ; elle changea le rituel de tous les sacrements, supprimant notamment l’exorcisme du sacrement de baptême. La tradition bimillénaire de la Sainte Église fut évacuée, une nouvelle religion de l’homme prit la place de la religion catholique d’antan, répondant ainsi au vœu du pape Jean XXIII qui voulait « de l’air frais pour l’Église » comme si la religion qui allait être bouleversée était rance.

La résistance de certains prélats, évêques et cardinaux, ne put inverser le mouvement libéral qui s’introduisit dans l’Église et le Cardinal Suenens (1904-1996), acteur majeur du concile, est bien connu par sa remarque : « le concile Vatican II, c’est 1789 dans l’Église ». Il s’est bien agi d’une révolution dans l’Église et les parias furent ceux qui s’opposèrent à cette protestantisation de la Sainte Église catholique.

La religion des droits de l’homme s’imposa, il y eut en 1986 la grande rencontre interreligieuse d’Assise pour la paix, au cours de laquelle Bouddha fut posé sur un autel à la place du Saint Sacrement, relégué pendant ce temps à la sacristie; il y eut la remise à l’honneur de Luther au Vatican en 2016 et, l’esprit conciliaire de respect envers toutes les religions erronées œuvrant toujours, ce fut la Pachamama, déesse de la Terre-Mère, qui fut honorée officiellement en 2019 dans les jardins du Vatican. Puis la logique de l’erreur continuant toujours son avancée, le Motu Proprio « Traditionis Custodes » du 16 juillet 2021 restreint drastiquement l’usage des livres liturgiques antérieurs à la réforme du concile Vatican II et son application doit encore être mise en œuvre.

Il s’ensuit que depuis ces années 1960 la Sainte Église catholique subit une déshérence et le nombre des catholiques pratiquants est tombé à 2% seulement de la population française. La France, Fille Aînée de l’Église n’est plus digne de ce titre mais Moi, Jésus-Christ, Je conserve le souvenir de ce qu’elle a été et Je lui redonnerai son lustre d’antan.

Par ce court récapitulatif non exhaustif, vous comprenez, Mes chers enfants, la trahison des représentants de Mon Église ; et lorsque Mon apôtre Jean (Ap 13, 11) voit monter de la terre une autre Bête aux cornes d’agneau mais aux paroles de dragon, il s’agit des représentants de Mon Église qui ont trahi leur Maître, qui font croire par leurs cornes d’agneau qu’ils sont Mes disciples mais leur langage est celui de Mon ennemi ; erreur et trahison de leur rôle de bergers de Mon troupeau.

Le faux prophète qui est cette seconde Bête aux ordres de la première Bête, laquelle est aux ordres du dragon, est clair : il s’agit du chef de la chrétienté, aux ordres du mondialisme, lui-même aux ordres du Dragon, qui n’est autre que Lucifer.

Chers enfants, revenez à la religion catholique de vos aïeux, ils croyaient encore, ils étaient religieux, ils vivaient en présence de Dieu, ils faisaient pénitence pour satisfaire à leurs péchés. Ils priaient en famille, ils recevaient les enfants que Dieu leur confiait, il n’y avait pas de contraception mais de la chasteté, il n’y avait pas de procréation médicalement assistée mais des adoptions, il y avait encore le don de soi et l’amour de la patrie, il y avait le goût de l’effort et du travail, il y avait la vertu de charité et l’amour de Dieu.

« Lorsque Je reviendrai trouverais-Je encore la foi sur la terre ? » (Lc 18, 8). Cette question posée de Mon vivant sur la terre, Je vous la pose personnellement à vous qui Me lisez et Je vous demande de Me répondre ainsi :
Seigneur,  si certains ne Vous suivent plus, faites que je sois parmi ceux qui ne Vous lâchent pas !

Chers enfants qui Me répondez ainsi, Je vous donnerai toutes les grâces dont vous avez besoin pour conserver ou retrouver votre Fidélité. Vous avez besoin de Moi et Moi aussi, J’ai besoin de vous, de votre amour fidèle : Je vous aime mais il ne faut pas que cet Amour soit à sens unique. Aucun amour ne résiste longtemps à un sens unique. Soyez Miens et Je serai Vôtre et nous serons unis éternellement dans la Joie et la Beauté du Ciel.


[1] (…) qui « s’éloigne de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXIIe session du Concile de Trente » (Bref examen critique du Nouvel Ordo Missae par les Cardinaux Ottaviani et Bacci, 1969).


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Publié dans Messages Divers

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