Fête du Saint des Saints, le seul Saint ! Le Très Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. - 10 Juin 2012

Publié le par monSeigneur et monDieu

Nous

fêtons

aujourd'hui

le Très Saint-Sacrement

du Corps et du Sang du Christ.

 

 

 

L'Eglise, en effet, tient à célébrer avec faste et ampleur une fête dédiée tout spécialement au Sacrement de l'Eucharistie, qui est appelé Saint, et même Très Saint, parce qu'il est le signe de la présence réelle du Seigneur Jésus, le Saint des Saints, le seul Saint ! Bien que le Sacrement de l'Eucharistie ait été institué par le Seigneur au soir du Repas pascal, la veille de sa Passion, cette fête se célèbre en ce jour, parce que le Seigneur lui-même l’a demandé par l'entremise d'une sainte religieuse belge : Sainte Julienne de Mont-Cornillon. cf. :

La fête-dieu ou fête du saint-sacrement - juin 2011

 

Et en l'an 1264, le Pape Urbain IV, qui avait été archidiacre de Liège, étendit la célébration de la Fête-Dieu à l'Eglise universelle.

SERMON POUR LA FETE-DIEU par SAINT THOMAS D'AQUIN,  

Le Sacrement par excellence du Très Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ qui, en résumant toute la vie du Sauveur depuis Son Incarnation nous rappelle, à un moment phare dans notre histoire de Salut,  non seulement son coût, mais aussi la Mission de Notre Seigneur et les enjeux qui sont nôtres auxquels nous devons collaborer.

En effet, c’est sur la croix que Jésus nous a sauvés, et l’Eucharistie, instituée la veille de la passion du Christ, en est restée le mémorial.

 

Cependant plus qu'un « mémorial », c'est chaque jour que nous revivons ce Don de Dieu qui au travers nous nourrit spirituellement et nous guérit de toutes nos tares, parfois même avec une telle douceur que nous nous en rendons même pas compte. D’autre fois de façon si fulgurante que cela devient aussitôt tangible tant pour nous que pour ceux qui sont alors présents.

 

Après le dogme de la Sainte Trinité, c’est celui de l’Incarnation de Jésus que le Saint-Esprit nous rappelle, en nous faisant célébrer, avec l’Église, le Sacrement par excellence qui, en résumant toute la vie du Sauveur, donne à Dieu une gloire infinie et applique aux âmes, à toutes les époques, les fruits de la Rédemption. . L’autel est le prolongement du Calvaire, la Messe « annonce la mort du Seigneur ». Jésus y est en effet à l’état de victime, puisque les paroles de la double consécration nous manifestent le double changement de substances (la transsubstantiation) où le pain est changé en Corps du Christ, et le vin en Son Sang, de telle sorte que par cette double action aux effets différents, qui constitue le sacrifice de la messe, les espèces du pain « ont un titre spécial à s’appeler le corps du Christ, bien qu’elles contiennent Jésus tout entier puisqu’il ne peut plus mourir, et les espèces du vin un titre spécial à s’appeler le sang du Christ, alors qu’elles contiennent aussi Jésus tout entier ». Et de ce fait le Sauveur lui-même, qui est le prêtre principal à la Messe, offre d’une façon non sanglante, en même temps que Ses prêtres, Son Corps et Son Sang qui ont été séparés réellement sur la croix et qui ne le sont que d’une manière représentative ou sacramentelle sur l’autel. Afin que telle que l’Eucharistie fut, à l’origine, instituée sous forme de nourriture, nous puissions nous unir à la victime du Calvaire. L’hostie Sainte devenant ainsi « le pain de vie » promis. Et comme le Christ, en devenant Fils de Dieu, reçut la vie éternelle du Père, de même les chrétiens participent à cette vie éternelle en s’unissant à Jésus par le Sacrement qui est le Symbole de l’unité. Aussi cette possession anticipée de la vie divine sur terre par l’Eucharistie est-elle le gage et le commencement de celle dont nous jouirons pleinement au ciel, « Le même pain des anges que nous mangeons maintenant sous les voiles sacrés, dit le Concile de Trente, nous le mangerons au ciel sans voile ».

  

Aussi nous devons considérer la Messe comme le centre de tout le Culte de l’Église envers l’Eucharistie, et voyons dans la Communion le moyen établi par Jésus pour que nous participions plus pleinement à ce Divin Sacrifice. De la sorte notre dévotion envers le Corps et le Sang du Sauveur nous obtiendra efficacement les fruits de Sa Rédemption.

Il est alors facile de comprendre pourquoi le Seigneur dans ces messages, pour cette Fin des Temps, déplore que tant d’âmes, en refusant de participer au Saint Sacrifice de la Messe, puissent en outre de tout ce qui vient d’être détaillé ci-dessus, se priver de ce qu’Il a prévu pour chacun afin de nous renforcer face à l’adversité croissante et de nous nourrir jusqu’à son retour.

Au sujet de la procession qui suit la messe, rappelons comment les Israélites honoraient l’Arche d’alliance qui symbolisait la présence de Dieu parmi eux : Quand ils exécutaient leurs marches triomphales, l’Arche Sainte s’avançait, portée par des lévites, au milieu d’un nuage d’encens, au son des instruments de musique, des chants et des acclamations d’une foule enthousiaste. Remémorons nous David dansant devant l’Arche, la réaction de sa femme Mical et des conséquences… cf. 2 Sam 6; 12-23 :  

 

L'arche de l'Éternel resta trois mois dans la maison d'Obed Édom de Gath, et l'Éternel bénit Obed Édom et toute sa maison.

On vint dire au roi David: L'Éternel a béni la maison d'Obed Édom et tout ce qui est à lui, à cause de l'arche de Dieu. Et David se mit en route, et il fit monter l'arche de Dieu depuis la maison d'Obed Édom jusqu'à la cité de David, au milieu des réjouissances.

Quand ceux qui portaient l'arche de l'Éternel eurent fait six pas, on sacrifia un boeuf et un veau gras.

David dansait de toute sa force devant l'Éternel, et il était ceint d'un éphod de lin.

David et toute la maison d'Israël firent monter l'arche de l'Éternel avec des cris de joie et au son des trompettes.

Comme l'arche de l'Éternel entrait dans la cité de David, Mical, fille de Saül, regardait par la fenêtre, et, voyant le roi David sauter et danser devant l'Éternel, elle le méprisa dans son coeur.

Après qu'on eut amené l'arche de l'Éternel, on la mit à sa place au milieu de la tente que David avait dressée pour elle; et David offrit devant l'Éternel des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces.

Quand David eut achevé d'offrir les holocaustes et les sacrifices d'actions de grâces, il bénit le peuple au nom de l'Éternel des armées.

Puis il distribua à tout le peuple, à toute la multitude d'Israël, hommes et femmes, à chacun un pain, une portion de viande et un gâteau de raisins. Et tout le peuple s'en alla, chacun dans sa maison.

David s'en retourna pour bénir sa maison, et Mical, fille de Saül, sortit à sa rencontre. Elle dit: Quel honneur aujourd'hui pour le roi d'Israël de s'être découvert aux yeux des servantes de ses serviteurs, comme se découvrirait un homme de rien!

David répondit à Mical: C'est devant l'Éternel, qui m'a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m'établir chef sur le peuple de l'Éternel, sur Israël, c'est devant l'Éternel que j'ai dansé.

Je veux paraître encore plus vil que cela, et m'abaisser à mes propres yeux; néanmoins je serai en honneur auprès des servantes dont tu parles.

Or Mical, fille de Saül, n'eut point d'enfants jusqu'au jour de sa mort.

 

Nous avons, nous chrétiens, un trésor autrement précieux, car dans l’Eucharistie nous possédons Dieu lui-même. Nous devrions être donc saintement fiers de lui faire escorte et de relever, autant qu’il est en notre pouvoir, Son triomphe. Est-ce le cas ?

 

Si tel ne l’est pas, il n’est pas trop tard pour faire individuellement amende honorable, reconnaître notre faute et avec les moyens qu’il nous reste encore (nous avons laissé l’adversité nous en grignoter tant !) honorons dignement le Saint des Saints qui chaque jour nous attend parfois en solitaire dans tous les Tabernacles du monde. Certes certains vont argumenter en prônant que beaucoup d’Églises sont souvent fermées. À ceci je rétorque que ceux qui le peuvent se déplacent vers celles qui ne le sont pas et prient et adorent davantage en faveur de ceux qui malheureusement en sont privés et que chacun fasse son possible pour aller au moins à la Messe dominicale et porte en prière ceux dont il a connaissance comme ne pouvant pas ou ne voulant pas y participer.

 

Et chaque jour que Dieu fait, recevons le Pain de Vie qu’Il nous offre !

 

Soyons tous Apôtres de Jésus Christ ! Proclamons le Royaume de Dieu et confions notre vie et tous les nôtres à la Providence de Dieu !

Car Dieu veille sur nous comme un Père ! Même plus puisqu’Il, il veille sur nous comme une Mère,

Quand on dit que Dieu est « père » ! Il est père et mère en même temps. Pour essayer d’avancer un peu dans cette compréhension, il faut nous rappeler que la Genèse nous dit bien que lorsque Dieu crée l’homme à sa ressemblance, « homme et femme il les [l’homme = homo] créa ») : c’est donc ensemble que l’homme et la femme peuvent ressembler à Dieu, jamais l’un sans l’autre…aussi ceux qui prône l’homosexualité comme émanant de Dieu se trompe lourdement.

Dieu par Sa Parole nous dit :

« Comprends donc que le Seigneur ton Dieu te corrigeait comme un père corrige son enfant » (Dt 8, 5)

 

« Le Seigneur reprend celui qu'il aime, comme un père le fils qu'il chérit ». (Prov 3, 12)

 

« Si mon père et ma mère m'abandonnent,

le Seigneur me prendra près de Lui. » (Ps 26)

 

« Ah ! ne rends pas insensible ta pitié, car tu es notre Père. Car Abraham ne nous reconnaît pas et Israël ne se souvient plus de nous ; c’est toi Seigneur qui es notre Père, notre Rédempteur, tel est ton nom depuis toujours. » (Isaïe 63, 15b-16)

 

« Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle nourrit, cesse-t-elle de chérir le fils de ses entrailles ? Même s’il s’en trouvait une pour l’oublier, moi, je ne t’oublierai jamais ! » (Isaïe 49, 15).

 

« Comme celui que sa mère console, moi aussi, je vous consolerai » (Is 66, 13)

 

Dieu dit : « Éphraïm est-il donc pour moi un fils si cher, un enfant tellement préféré, que chaque fois que j'en parle je veuille encore me souvenir de lui ? C'est pour cela que mes entrailles s'émeuvent pour lui, que pour lui déborde ma tendresse, oracle du Seigneur. »(Jérémie 31, 20)

 

Et Jésus Lui se compare à une poule rassemblant ses poussins :

 

« Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes…, et vous n’avez pas voulu ! » (Luc 13, 34).

 

Mais Dieu va plus loin car la Mère de son Fils Jésus, il nous l'a donnée : Marie est notre Mère du Ciel ! Demandons-lui de veiller aussi sur nous et de nous donner en ce jour la Vie éternelle qui est en Jésus son Fils, avec ce petit surplus que seule une Mère peut avoir à l'esprit et dont elle sait témoigner pour faire plaisir à ses enfants !

 

 

Épître de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1. Cor. 11, 23-29.Mes frères : j’ai appris du Seigneur ce que je vous ai moi-même transmis : que le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Prenez et mangez ; ceci est mon corps, qui sera livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même le calice, après avoir soupé, en disant : Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangerez ce pain, et que vous boirez ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que l’homme s’éprouve donc lui-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant pas le corps du Seigneur.

 

La chair est nourriture, le sang breuvage : cependant le Christ demeure tout entier, sous l’une et l’autre espèce. Chacun le reçoit sans le diviser, ni le briser, ni le rompre : il est reçu tout entier. Un seul le reçoit, mille le reçoivent : celui-là autant que ceux-ci : on s’en nourrit sans le consumer. Les bons le reçoivent, les méchants aussi : mais que leur sort est différent, c’est la vie ou c’est la mort ! Mort pour les méchants, vie pour les bons ; voyez combien du même festin, différente est l’issue. Si l’on divise la sainte Hostie, n’hésitez pas, mais souvenez-vous qu’il est autant sous chaque parcelle que dans le tout. Rappelons nous le Miracle Eucharistique de Lanciano. Du Corps divin nulle brisure : seul, le signe est rompu ; ni l’état, ni la grandeur de la réalité signifiée n’est diminuée. Voici le Pain des Anges devenu l’aliment des hommes voyageurs : c’est vraiment le pain des enfants, qui ne doit pas être jeté aux chiens dit Jésus en réponse à la cananéenne

(Matthieu 15 ; 26-28)  Il répondit : Il n'est pas permis de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. Mais elle (la femme cananéenne) dit : Oui, Seigneur, car aussi les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : femme, ta foi est grande ! Qu'il te soit fait comme tu le veux. Et dès cette heure-là, sa fille fut guérie.

 

Et dans le Saint Évangile selon saint Jean, Jésus se définit davantage :

 

Jn 6 : 54 – 58  Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour.

Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson.

Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui.

De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.

Voici le pain descendu du ciel ; il n'est pas comme celui qu'ont mangé les pères et ils sont morts ; qui mange ce pain vivra à jamais. » 

  

 

 

Ne rechignons donc pas aimons, adorons, louons ce Pain de Vie descendu du Ciel non dans le but de nous sustenter matériellement, mais pour nous ouvrir droit à la Vie éternelle !

 

Que la foi vienne suppléer à nos intelligences leur limite !

 

Au Père et au Fils, louange et joie débordante

 

Salut, honneur et toute puissance, soit toute bénédiction !

 

Amen ! Alléuia !

Fête du Très Saint Sacrement 

  

  

Du blog : J’ai d’autres choses à dire sue ce sujet, mais c’est Fête aussi de l’Adoration Eucharistique donc…. Vous l’aurez après !

Avais-je dit et … pris par le boulot, je n’ai pas trouvé un moment avant de vous le faire parvenir.

Mais ainsi que vous en avez un peu l’habitude de le constater, les choses prévues pour vous sur ce blog, viennent à temps ou à contretemps, mais ce qui a été préparé de façon prégnante pour vous, vous parvient nonobstant les aléas dues au peu de temps dont je dispose face à la masse que le Seigneur donne pour Ses enfants afin qu’informés le plus que possible, qu’ils n’aient pas peur quand surgiront en un clin d’œil ce que nous aurions pas souhaiter vivre, mais que nous devrons affronter en nous accrochant à Notre Seigneur pour parvenir là où nous sommes tous attendus à condition que nous acceptions de le vouloir et de choisir le Chemin qu’Il balisé pour nous !

Publié dans 40 jours--->Pâque

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